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Exégèse de 'Āyatou l-Koursiyy la Meilleure 'Āyah du Qour'ān

Allāh, il n'est de dieu que Lui, Al-Ḥayy, Celui Qui a pour attribut la vie , Al-Qayyoūm, Celui Qui n'a besoin de rien. Il ne Lui advient ni somnolence, ni sommeil. À Lui appartient ce qu'il y a dans les cieux et sur la terre. Nul n'intercède si ce n'est par Sa permission. Il sait toute chose à leur sujet, alors qu'eux ne savent que la science qu'Il leurs a accordée. Son Koursiyy est plus grand que les cieux et la terre, et Il les préserve sans aucune difficulté et Il est Al-`Aliyy (Celui Qui a la supériorité sur les créatures par le mérite et la domination, et non par l'élévation et l'endroit), et Il est Al-`Aḍhīm (Celui Qui est éminent et Qui est exempt des caractéristiques des créatures).

Imam an-Nawawiyy interprète Hadith an-Nouzoul

cela consiste à interpréter les textes en fonction de ce qui est digne de ALLAH. Ils l’ont fait et ils ont interprétés ce Hadîth avec deux explications: l’une d’entre elles est un ta’wîl par Mâlik ibn Anas et d’autres, qui a dit: ce sont Sa Miséricorde (raḥmah), Son Ordre (amr) et Ses anges qui descendent, comme on peut dire: “le sultan a fait ceci” alors que cela a été fait effectivement par des personnes sous son commandement [et non par lui personnellement]“.

Exégèse tafsir soūrat an-Nāzi`āt

« il t'est parvenu Ô Mouḥammad le récit de Moūçā » et la rébellion de Pharaon. C'est à dire la victoire et la sauvegarde de Moūçā et la défaite et la perte de Pharaon et ceci est un réconfort pour le prophète Mouḥammad et l'annonce de sa sauvegarde de la nuisance des mécréants

Exégèse tafsir soūrat `Abaça

Les Exégètes ont dit: un jour le Messager de Allāh était occupé a appeler a l'islam certains chefs de Qouraych. Le prophète espérait fortement qu'ils entrent en Islam. Alors est venu Ibnou 'Oummi Maktoūm qui l'interrompit dans ce qui l'occupait en disant: "Apprends moi de ce que Allāh t'a appris." Et il a répété cela sans savoir que le prophète était occupé à appeler ces gens a l'Islam. Le prophète espérait fortement que ces gens se convertissent car ils ont une grande notoriété et cela pousserait beaucoup de leur peuple à entrer en islam, ainsi le prophète a été contrarié par l'intervention de Ibnou 'oummi Maktoūm et il s' est détourné de lui mais l'aveugle n a pas été touché par cela du fait qu'il ne voyait pas.

Exégèse tafsir soūrat al-Kawthar

Le Prophète a dit ce qui signifie: «​​​​​​​ Al-Kawthar est une rivière au paradis, dont les berges sont en or et sont lit est de perles et de rubis, sa terre est plus odorante que le musc, son eau est plus douce que le miel et plus blanche que la neige ». At-Tirmidhiyy a dit que ce ḥadīth est Haçan ṣaḥīḥ - fiable, sûr -.

Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali `Imrân / ‘ayah 7].

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Explication du mot istawā dans la langue arabe

Dans la langue arabe, le terme « istawā » peut admettre quinze sens différents. Le mot istawā peut s’interprèter dans le sens de la domination (al-qahr). Dans la langue arabe, on dit (istawā foulânoun `ala l-mamâlik) ce qui signifie : « Untel a dominé les royaumes » . Le poète a également dit (qadi stawâ bichroun `ala l-`Irâqi ; min ghayri sayfin wa damin mouhrâq) ce qui signifie : « Certes, Bichr a dominé l’Irak sans utiliser d’épée et sans faire couler de sang ».

Exégèse de: اللهُ نُورُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْض Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ

Sa parole ta`ālā : Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ [sôurat n-Nôur, ‘âyah 35] signifie que Allāh ta`ālā est Celui Qui guide les gens des cieux et de la terre vers la lumière de la foi , rapporté par Al-Bayhaqiyy de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs, que Allāh les agrée tous deux. C’est-à-dire que Allāh donne la foi aux habitants du ciel qui sont les anges et à qui Il veut parmi les habitants de la terre qui sont les humains et les jinn. Allāh ta`ālā n’est pas (nôur) dans le sens de « lumière ». En effet, c’est Lui Qui a créé la lumière.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.