Taire le témoignage

Parmi les péchés de la langue, il y a taire le témoignage sans excuse. Al-Jalâlou l-Boulqîniyy a dit: « Ceci est restreint par le fait qu’il soit appelé à témoigner » . Il vise par là le témoignage pour autre que al-Hisbah. En effet, pour ce témoignage-là, il n’est pas une condition que ce soit un témoignage suite à la demande de témoigner, ainsi si deux hommes dignes de confiance ont su que untel a divorcé de son épouse d’un divorce qui empêche la vie en commun, comme par exemple s’il s’agit d’un divorce définitif par trois fois ou s’il s’agit de la fin de la période d’attente post-maritale et qu’il n’y a pas eu de reprise au mariage. Si celui qui a divorcé de sa femme veut revivre en commun avec elle sans que ce soit par la voie légale, il est devenu un devoir à ces deux hommes de témoigner auprès du juge sans qu’il ne le leur demande.

Avertissement: Parmi ce qui contredit ce qui est correcte le fait que certains ont porté au nombre des péchés de la langue l’oubli du Qour’ân, même une seule lettre du Qour’ân après l’avoir mémorisé, mais ceci n’est pas vrai. Le ḥadīth sur lequel ils se basent n’est pas ṣaḥīḥ, il est faible. Prétendre que l’oubli est un péché , ceci contredit la religion.

taire témoignage péchés langue jurisprudence islamique rappels islamiques