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Ne pas Donner des avis de religion (fatwa) sans science

La voie de la sauvegarde, c'est de se préserver d'abord nous-mêmes, avant de donner un avis de jurisprudence, et de nous rappeler que nous avons devant nous le Paradis et l’enfer. Si la réponse à la question est claire pour nous, comme la clarté du soleil au milieu du ciel, on répond, sinon on ne répond pas. On ne donne aucun avis à partir de ses passions, car celui qui suit ses passions court à sa perte et chutera.

Préserver sa Langue en Islam. Éviter les Péchés de la Langue

Allāh dit ce qui signifie: « Pas une parole qu’il prononce sans qu’il ait auprès de lui Raqîb et `Atîd ». Le prophète a dit ce qui signifie: « La plupart des péchés du fils de ‘Adam provient de sa langue. »

Péchés de la langue: la Médisance et la Calomnie en Islam

La médisance c’est le fait de mentionner le musulman en son absence, vivant ou mort, jeune ou âgé, par quelque chose qui est vrai à son sujet dont il n’aimerait pas qu’on parle, que ce soit quelque chose relatif à son corps, son ascendance, à ses vêtements, son logement ou son comportement. La calomnie, c’est mentionner le musulman par ce qui n’est pas vrai à son sujet. La calomnie est plus grave que la médisance car cela comporte un mensonge.

Interdiction du Mensonge en Islam en étant Sérieux ou en Plaisantant

Le Messager de Allāh عليه السلام a dit: « لا يَصْلُحُ الكَذِبُ في جِدٍّ وَلا في هَزْلٍ » qui signifie: « Le mensonge n’est valable ni étant sérieux ni en plaisantant », et il a dit: « ويل للذي يحدث القوم فيكذب ليضحكهم ويل له ويل له » qui signifie: « Malheur à celui qui parle aux gens et qui ment pour les faire rire, malheur à lui, malheur à lui ».

Interdiction d'insulter les compagnons du Prophète

Parmi les péchés de la langue, il y a insulter les compagnons du Prophète. Insulter tous les compagnons est de la mécréance ; ainsi celui qui dit qu’ils n’ont pas de mérites par rabaissement envers eux, il devient non-croyant de même celui qui dit qu’ils ne sont pas honnêtes pour transmettre la Loi, il devient non-croyant, car les compagnons sont ceux qui nous ont transmis la religion ; le Qour’ân nous est parvenu par leur voie, ainsi que tous les sujets de la religion car aucun d’entre nous n’a rencontré le Prophète ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam.

Le serment mensonger. Jurer mensongèrement

Parmi les péchés de la langue, il y a le serment mensonger qui compte parmi les grands péchés, car il s’agit de jurer par Allāh tabâraka wa ta`âlâ pour affirmer une chose qui est contraire à la réalité en citant Son nom ou en citant l’un de Ses attributs, comme en disant : « Par la vie de Allāh ». Ceci est un manque de glorification de Allāh tabâraka wa ta`âlâ.

Les paroles qui attribuent à quelqu’un la fornication

Parmi les péchés de la langue, il y a les paroles de qadhf c’est-à-dire les paroles qui attribuent à quelqu’un la fornication (ou à quelqu'un de sa parenté) ou ce qui est de cet ordre.

Interdiction d'insulter, maudire ou se moquer d'un musulman

Parmi les péchés de la langue, il y a le fait de se moquer d’un musulman c’est-à-dire de le rabaisser et également lui dire toute parole qui lui fait du mal ou qui lui nuise, de même le maudire et l'insulter est interdit.

Mendier quand on a sa suffisance

Parmi les péchés de la langue et qui est un grand péché, c’est que quelqu’un ayant sa suffisance grâce à ses biens ou grâce à son métier mendie, c’est-à-dire dans le cas où quelqu’un possède de quoi suffire à ses besoins de base ou bien s’il est capable de subvenir à ses besoins d’une manière qui soit licite.

Toute parole qui incite à commettre un péché ou qui décourage d’accomplir un devoir

Parmi les péchés de la langue, il y a dire toute parole qui incite à commettre un péché ou qui décourage d’accomplir un devoir.

Massacre des musulmans de Aṭ-Ṭā'if en Arabie par la Secte des Wahhabites faux salafites

Lorsqu'ils entrèrent dans Aṭ-Ṭā'if, les Wahhabites se livrèrent à une tuerie générale des gens, les adultes et les jeunes, ceux qui sont commandés comme ceux qui commandent, les notables et les gens du commun. Ils égorgèrent même le nourrisson sur la poitrine de la mère; ils montaient dans les maisons, faisaient sortir ceux qui s'y réfugiaient et les tuaient. Ils trouvèrent un groupe qui étudiait le Qour'ân et les tuèrent du premier au dernier.