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Explication sur le Tayammoum - l’ablution sèche - selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence Malikite, il est permis de faireُ اﻟﺗﱠﯾَﻣﱡم le tayammoum pour deux raisons: le manque d’une quantité suffisante d’eau c’est-à-dire que la personne n’a pas trouvé suffisamment d’eau pour faire sa purification : soit elle n’en a pas trouvé du tout, soit elle en a trouvé mais pas assez pour faire sa purification, qu’elle soit en voyage ou en statut de résident. Et la deuxième raison est la présence d’une excuse qui justifie que la personne n’utilise pas l’eau malgré sa disponibilité.

Comment se purifier des substances impures -najāçah- selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence Malikite, toute substance qui sort de l’un des deux orifices est impure telle que l’urine, les selles, le madhiy, le wadiy, le sperme et le sang des menstrues. Tous les sangs en totalité sont impurs de tout animal qui a du sang qui coule, la petite quantité est tolérée mais pas la grande.

Explication sur les Menstrues (les règles) et les Lochies en Islam selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence Malikite, il n’y a pas une limite minimale pour la durée des menstrues et c’est le sang qui sort du sexe féminin et qui n’est pas dû à l’accouchement ou la maladie. La durée la plus longue pour une débutante est de quinze jours avec leurs nuits et si cela va au-delà de cela, il s’agit de sang dû à une maladie. La durée maximale pour une habituée est de trois jours de plus par rapport au maximum de son habitude tant que cela ne dépasse pas quinze jours et tout ce qui dépasse est considéré comme du sang de maladie.

Les conditions de validité de la prière selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence Malikite, les conditions de la prière sont six: la purification des deux hadath le grand et le petit, la purification de l’impureté non tolérable, se diriger vers la direction de la qiblah, la connaissance de l’entrée du temps par certitude ou par forte présomption, s’abstenir des annulatifs et couvrir la zone de pudeur.

Les Piliers de la Prière selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence Malikite, les piliers de la prière sont quatorze. Le premier est l’intention de la prière concernée par le cœur en même temps que la takbīrah d’entrée en rituel en précisant de quelle prière il s’agit c’est-à-dire l’intention de faire la prière du dhouhr par exemple, celle du `Asr, celle du Witr, ou celle du Fajr. Si elle la devance de peu de temps, c’est valable, comme le cas de la personne qui, au moment d’entrer dans la mosquée, formule dans le cœur l’intention de faire une prière spécifique en assemblée et non pas une autre prière, cela constitue une intention suffisante.

Lois et règles du jeûne selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence Malikite, il devient une obligation de jeûner le mois de Ramaḍān par l’une de ces cinq choses et il n’est pas permis de se baser sur les propos des astronomes, selon l’unanimité des savants: compléter le mois de Cha`ban à trente jours, la vision du croissant lunaire pour celui qui l’a vu, la confirmation de l’apparition du croissant lunaire pour celui qui ne l’a pas vu, par le témoignage de deux personnes dignes de confiance,..

Le merite des derniers jours de Ramadan

D’après `Ā'ichah, qu'Allāh l'agrée, elle a dit : « Lorsque les dix derniers jours de Ramadān arrivaient, le Messager d'Allāh, que Dieu l'honore et l'élève d'avantage en degré, passait la nuit en prière, réveillait sa famille, redoublait d'efforts et resserrait son izār. » Ce ḥadīth est al-Boukhāriyy et Mouslim. Et elle a dit, qu'Allāh l'agrée: « Le Messager d'Allāh, que Dieu l'honore et l'élève d'avantage en degré, redoublait d'efforts durant les dix derniers jours de Ramadān, plus qu'à tout autre moment. » Rapporté par Mouslim.

Exégèse tafsir soūrat soūrat al-Maçad Tabbat

Al-Boukhārīyy et Mouslim ont rapporté dans leurs Sahīh qu'Ibn Abbās a dit: « Lorsque le verset "wa andhir achirataka al-'aqrabīn" fut révélé, le Prophète, que Dieu l'honore et l'élève davantage en degré, monta sur le mont Safā et appela : "Ô Banū Fihr, Ô Banoū `Adī" (les clans de Qouraych), jusqu'à ce qu'ils se rassemblent. Il dit: "Si je vous informais qu'une cavalerie dans la vallée est sur le point de vous attaquer, me croiriez-vous ?" Ils répondirent: "Oui, nous savons de toi que tu es véridique." Il dit: "Je vous avertis d'un châtiment douloureux." Aboū Lahab dit alors: " Malheur à toi ! Est-ce pour cela que tu nous as rassemblés aujourd'hui ? " C'est alors que sourate Al-Maçad fut révélé. »

Exégèse sourate An-Naṣr (la Victoire)

Sourate An-Naṣr médinoise : (ʾidhā jāʾa naṣrou l-Lāhi wa-l-fatḥ) « Lorsque viendra le secours de Allāh et la victoire ». (wa-raʾayta n-nāsa yadkhouloūna fī dīni l-Lāhi ʾafwājā) « Et tu verras les gens entrer dans la religion agrée par Allāh en masses » (fa sabbiḥ biḥamdi Rabbika wa staġfirhou ʾinnahoū kāna tawwābā)« Alors, glorifie ton Seigneur et demande Son pardon. Certes, Il est Celui qui accepte le repentir. »

Les Choses qui Annulent la Prière selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence Malikite, les annulatifs de la prière sont le ḥadath,les mouvements en nombre excessif ne faisant pas partie des mouvements de la prière, souffler délibérément par la bouche et non pas par le nez, la parole de façon délibérée par le langage des gens et non pas pour corriger la prière, rire aux éclats c’est le rire à haute voix, manger et boire délibérément, faire délibérément un ajout comme une prosternation, se faire vomir ou ravaler son vomi délibérément, la répétition de mouvements faisant partie de la prière par distraction en ajoutant à la prière son équivalent du point de vue du nombre de rak`ah, l’intention d'interrompre la prière, délaisser délibérément un pilier, que la personne se rappelle dans la prière de cinq prières à rattraper ou moins, l’apparition d’une impureté qu’on a la capacité d’éliminer, le dévoilement de la zone de pudeur.