La Sainte Marie Maryam mère de `Içâ Jésus

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم

Le Prophète `IÇA (ISSA) Jésus est Musulman Le Prophète Jésus est musulman La Naissance du Prophète `Îçâ Jésus

La louange est à Allāh le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouḥammad.

La Sainte Marie Maryam mère de `Içâ Jésus

La mère du Prophète `Içâ Jésus est Maryam fille de`Imrân la sainte hautement véridique, la vierge, la pure, qui a été élevée dans un lieu de mérite, qui a eu une vie de pureté et de piété. Allāh tabâraka wa ta`ālā fait son éloge dans le Qour’ân honoré à plusieurs reprises. Allāh ta`ālā dit :

﴿ وَمَرْيَمَ ابْنَتَ عِمْرَانَ الَّتِي أَحْصَنَتْ فَرْجَهَا فَنَفَخْنَا فِيهِ مِن رُّوحِنَا وَصَدَّقَتْ بِكَلِمَاتِ رَبِّهَا وَكُتُبِهِ وَكَانَتْ مِنَ الْقَانِتِينَ ﴾

(wa Maryama bnata `Imrâna l-latî ‘aḥSanat farjahâ fanafakhnâ fîhi min rouHinâ wa Saddaqat bikalimâti Rabbihâ wa koutoubihi wa kânat mina l-qânitîn)

Ce qui signifie : « Maryam fille de `Imrân, celle qui a été chaste. Nous avons ordonné à Jibrîl d’insuffler en elle l’âme qui est honorée selon Mon jugement. Elle a cru en son Seigneur et elle était au nombre des obéissants. » [sôurat At-Taḥrîm / 12]

La mère de Maryam s’appelait Hannah, elle n’enfantait pas. Un jour, elle vit un oiseau en train de nourrir son petit ; elle demanda alors à Allāh ta`ālā de lui donner un enfant et fit le vœu de consacrer celui-ci au service de la Mosquée de Jérusalem (Al-‘AqSâ), car elle pensait que ce serait un garçon. Mais, ce fut une fille, elle l’appela Maryam. Le prophète Zakariyyâ, le mari de la tante de `Içâ, prit en charge l’enfant. Il lui enseigna la religion de l’Islam.

Ainsi Zakariyyâ lui a enseigné les principes de la religion de l’Islam, le bon comportement et l’a faite grandir avec les comportements de vertu et les bons exemples. Maryam était vertueuse, chaste, pure des péchés et des désobéissances, connaissant Dieu et elle était pieuse. Elle était une sainte qui persévérait sur l’adoration de Son Seigneur, priant au milieu de la nuit et aux extrémités du jour. Maryam (Marie) grandit ainsi dans la vertu et la pureté et devint une sainte (waliyyah).

Certains prodiges accordés à Maryam

Dieu a accordé à Maryam des prodiges manifestes qui étaient autant de signes surprenants témoignant de la toute puissance de Dieu. (Les miracles et les prodiges sont des choses extraordinaires qui ressemblent aux miracles). Ainsi, lorsque le Prophète Zakariyya entrait dans son alcôve (miHrab) alors qu’elle ne pouvait sortir de la mosquée, il retrouvait chez elle des fruits d’été en hiver et des fruits d’hiver en été. Dieu exempté soit-Il dit :

﴿ كُلَّمَا دَخَلَ عَلَيْهَا زَكَرِ‌يَّا الْمِحْرَ‌ابَ وَجَدَ عِندَهَا رِ‌زْقًا ۖ قَالَ يَا مَرْ‌يَمُ أَنَّىٰ لَكِ هَـٰذَا ۖ قَالَتْ هُوَ مِنْ عِندِ اللَّـهِ ۖ إِنَّ اللَّـهَ يَرْ‌زُقُ مَن يَشَاءُ بِغَيْرِ‌ حِسَابٍ ﴾

(koullâma dakhala `alayhâ Zakariyya l-miHraba wajada `indahâ rizqan qâla yâ Maryamou ‘annâ laki hâdhâ qâlat houwa min `indi l-Lâhi ‘inna l-Lâha yarzouqou man yachâ’ou bighayri Hiçâb)

ce qui signifie : « Toutes les fois que Zakariyyâ entrait dans le miHrab (lieu d’adoration), il trouvait de la subsistance et disait : Ô Maryam d’où tiens-tu cela ? Elle disait : c’est de la part de mon Seigneur. Certes, Dieu accorde la subsistance à qui Il veut. » [sôurat Ali `Imrân / 37]. Marie mère de Jésus (Maryam) a grandi auprès du Prophète Zacharie (Zakariyyâ) عَلَيْهِ السَّلاَم qui lui a donné son éducation religieuse. Maryam ne commettait pas de péchés, elle s’adonnait aux adorations de jour comme de nuit. Elle a ainsi atteint le degré de la sainteté et elle fut la meilleure femme de l’humanité. Notre dame Maryam était une femme chaste et patiente Notre dame Maryam, mère du Prophète Jésus (`Iça) عَلَيْهِ السَّلاَم était une femme honorable, chaste, pure, qui a fait preuve de patience à l’égard du tort causé par son peuple. En effet, avec beaucoup de courage elle a fait face à son peuple qui calomniait à son sujet et au sujet de son enfant, car elle l’avait eu sans époux, au point que certains d’entre eux l’avaient accusée de fornication. Elle a supporté cette nuisance par recherche de l’agrément de Dieu et par recherche des récompenses.

La dame honorable Maryam (Marie) est la meilleure des femmes de l’humanité selon les preuves du texte du Coran (Qour’ân) honoré et du Prophète honoré. Dieu dit dans le Qour’ân :

﴿ وَإِذْ قَالَتِ الْمَلَائِكَةُ يَا مَرْ‌يَمُ إِنَّ اللَّـهَ اصْطَفَاكِ وَطَهَّرَ‌كِ وَاصْطَفَاكِ عَلَىٰ نِسَاءِ الْعَالَمِينَ يَا مَرْ‌يَمُ اقْنُتِي لِرَ‌بِّكِ وَاسْجُدِي وَارْ‌كَعِي مَعَ الرَّ‌اكِعِينَ ﴾

(wa ‘idh qâlati l-malâ’ikatou yâ Maryamou ‘inna l-Lâha STafâki wa Tahharaki wa STafaki `alâ niçâ’i l-`âlamîn ; yâ Maryamou qnoutî li Rabbiki wa sjoudî wa rka`î ma`a r-râki`în)

ce qui signifie : « Les anges ont dit : Ô Maryam, certes Dieu t’a choisie et t’a purifiée, Il t’a élue au dessus des femmes du monde. Ô Maryam fais preuve d’humilité envers ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent. » [sôurat ‘Ali `Imrân / 42-43]. Ainsi Sa parole (‘iSTafâki) c’est-à-dire Il t’a choisie, accordé un degré, un mérite. Ainsi, le premier ‘iSTifâ’, c’est une élection par le choix et le second est un ‘iSTifâ’ par le mérite. Dieu lui a accordé un mérite sur toutes les femmes de l’humanité. Il lui a accordé des prodiges manifestes et l’a élue entre toutes les femmes pour être la mère de Son prophète Jésus `Içâ, al-MacîH, sans qu’elle ait un époux et sans qu’aucun homme ne la touche. Le Prophète Mouḥammad a dit dans le ḥadīth honoré :

« وخير النساء مريم بنت عمران ثم فاطمة بنت محمد ثم خديجة بنت خويلد ثم ءاسية بنت مزاحم »

(wa khayrou n-niçâ’i Maryamou bintou `Iimrân thoumma FâTimah bintou Mouḥammad thoumma Khâdîjah bintou Khouwaylid thoumma ‘Aciyah bintou MouzâHim)

ce qui signifie : « La meilleure des femmes est Maryam fille de `Imrân, ensuite FâTimah fille de Mouḥammad, ensuite Khâdîjah fille de Khouwaylid ensuite ‘Aciyah fille de MouzâHim. » rapporté par le Hâfidh Ibnou `Abdi l-Barr. Ce ḥadīth honoré confirme que Marie se distingue du reste des femmes de l’humanité. Ensuite, elle est suivie dans le mérite par FâTimah, la fille de Mouḥammad (le Prophète) ensuite Khâdîjah l’épouse du Prophète, ensuite ‘Aciyah, l’épouse de Pharaon et après ces femmes vient dans le mérite, `A’ichah fille de Abôu Bakr et épouse du Prophète Mouḥammad comme l’ont dit les savants. Ce ḥadīth au sujet de la dame Maryam est un beau ḥadīth, qui comporte des leçons de sagesse et de morale.

La Sainte Marie Maryam enceinte de `Içâ Jésus

La sainte Marie (Maryam) est la mère du Prophète Jésus (`Içâ). Dieu (Allāh) a créé le Prophète Jésus `Içâ عَلَيْهِ السَّلاَم sans père. Dieu a ordonné à l’ange Gabriel (Jibrîl) d’insuffler en Maryam l’âme de `Içâ. Cette naissance extraordinaire montre la puissance de Allāh et l’honneur de l’avant-dernier Prophète. Mais nous ne connaissons pas exactement la date de sa naissance. La date de naissance du Prophète Jésus `Içâ n’est pas confirmée. Si elle l’était, les musulmans la commémoreraient comme ils commémorent la naissance du Prophète Mouḥammad ainsi que le jour de `Achourâ’ pour remercier Dieu d’avoir sauvé Môuçâ de Pharaon. Les musulmans ne fêtent donc pas noël.

Un jour que Maryam s’était rendue à un certain endroit où elle avait quelque chose à faire, Allāh envoya auprès d’elle Jibrîl sous l’aspect d’un jeune homme au visage blanc. Maryam lui dit alors ce qui est rapporté dans le Qour’ân :

﴿ قَالَتْ إِنِّي أَعُوذُ بِالرَّحْمَن مِنكَ إِن كُنتَ تَقِيًّا ﴾

(qalat ‘innî ‘a`ôudhou bi r-Raḥmāni minka ‘in kounta taqiyyâ)

ce qui signifie : « Elle a dit : je recherche la préservation du ar-Raḥmān contre toi, laisse-moi si tu es pieux. » [sôurat Maryam / 18]. C’est-à-dire que si tu crains Allāh, ne me fais aucun mal.

Il lui a dit ce qui est rapporté dans le Qour’ân :

﴿ قَالَ إِنَّمَا أَنَا رَسُولُ رَبِّكِ لأَهَبَ لَكِ غُلاَمًا زَكِيًّا ﴾

(qâla ‘innamâ ‘anâ Raçôulou Rabbiki li’ahaba laki ghoulâman zakiyyâ)

ce qui signifie : « Il a dit : je suis le Messager de ton Seigneur, afin de te donner un garçon pur. » [sôurat Maryam / 19]

C’est-à-dire qu’il lui a dit que Allāh l’a envoyé à elle afin de lui donner un garçon vertueux, pur des péchés. Elle a dit ce qui est rapporté dans le Qour’ân :

﴿ قَالَتْ أَنَّى يَكُونُ لِي غُلاَمٌ وَلَمْ يَمْسَسْنِي بَشَرٌ وَلَمْ أَكُ بَغِيًّا ﴾

(qâlat ‘annâ yakôunou lî ghoulâmoun wa lam yamsasnî bacharoun wa lam ‘akou baghiyyâ)

Ce qui signifie : « Elle a dit : Comment pourrais-je avoir un enfant alors qu’aucun homme ne m’a touchée et que je ne suis pas au nombre des fornicatrices ? » [sôurat Maryam / 20]

C’est-à-dire que Maryam a dit : Comment pourrais-je être enceinte alors que je n’ai pas eu d’époux et que je ne suis pas perverse, fornicatrice. Il lui a dit ce qui est rapporté dans le Qour’ân :

﴿قَالَ كَذَلِكِ قَالَ رَبُّكِ هُوَ عَلَي هَيِّنٌ وَلِنَجْعَلَهُ آيَةً لِلناسِ وَرَحْمَةً مِّنا وَكَانَ أَمْرًا مقْضِيًّا﴾

(qâla kadhâliki qâla Rabbouki ; houwa `alayya hayyinoun ; wa linaj`alahou ‘âyatan li n-nâci wa raḥmatan minna wa kâna ‘amran maqDiyyâ)

ce qui signifie : « Il a dit : Ainsi l’a dit ton Seigneur : C’est chose aisée pour Moi. Nous en ferons une preuve pour les gens, une miséricorde de Nôtre part. C’est une chose destinée. » [sôurat Maryam / 21]

C’est-à-dire que Jibrîl a répondu à son étonnement que créer un fils sans père est chose aisée pour Allāh ta`ālā. Ceci, afin de faire de `Içâ un signe pour les gens, une preuve de la parfaite toute-puissance de Allāh soubḥânahou wa ta`ālā, afin de faire de lui une miséricorde et une grâce pour ceux qui le suivront et qui croiront en lui.

Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân honoré :

﴿ فَحَمَلَتْهُ فَانتَبَذَتْ بِهِ مَكَانًا قَصِيًّا {22} فَأَجَاءهَا الْمَخَاضُ إِلَى جِذْعِ النخْلَةِ قَالَتْ يَا لَيْتَنِي مِت قَبْلَ هَذَا وَكُنتُ نَسْيًا منسِيًّا {23} فَنَادَاهَا مِن تَحْتِهَا أَلاَّ تَحْزَنِي قَدْ جَعَلَ رَبُّكِ تَحْتَكِ سَرِيًّا {24} وَهُزِّي إِلَيْكِ بِجِذْعِ النَّخْلَةِ تُسَاقِطْ عَلَيْكِ رُطَبًا جَنِيًّا {25} فَكُلِي وَاشْرَبِي وَقَرِّي عَيْنًا فَإِما تَرَيِنَّ مِنَ الْبَشَرِ أَحَدًا فَقُولِي إِنِّي نَذَرْتُ لِلرَّحْمَنِ صَوْمًا فَلَنْ أُكَلِّمَ الْيَوْمَ إِنسِيًّاَ ﴾

(faḥamalat-hou fantabadhat bihi makânan qaSiyyâ ; fa’ajâ’aha l-makhâDou ‘ilâ jidh`i n-nakhlatin qâlat yâ laytanî mittou qabla hâdha wa kountou nasyan mansiyyâ ; fanâdahâ min taḥtihâ ‘allâ taḥzanî qad ja`ala Rabbouki taḥtaki sariyyâ ; wa houzzî ‘ilayki bijidh`i n-nakhlati touSâqiT `alayki rouTaban janiyyâ ; fakoulî wa chrabî wa qarrî `aynâ ; fa’immâ tarayinna mina l-bachari ‘aḥadan faqôulî ‘innî nadhartou li r-Raḥmāni Sawman falan ‘oukallima l-yawma ‘insiyyâ)

ce qui signifie : « Elle le porta. Elle se retrouva dans un endroit éloigné, seule. Les douleurs de l’accouchement vinrent à elle alors qu’elle s’appuyait à un tronc de palmier. Elle dit alors : Ah si seulement j’étais morte avant cela, et que l’on m’avait oubliée. Jibrîl l’appela d’en bas et lui dit : Allāh a fait que coule à tes pieds un petit ruisseau, et secoue le tronc de palmiers, des dattes te parviendront mûres prêtes à la consommation. Mange et bois et réjouis tes yeux. Si jamais tu vois un humain, apprends-lui que tu as fait le vœu de ne parler aujourd’hui à aucun humain. » [sourat Maryam / 22-23-24-25-26]

Jibrîl `alayhi s-salâm a insufflé dans le col de sa cape l’âme de Jésus et elle se retrouva enceinte de `Içâ `alayhi s-salâm. Lorsqu’elle arriva à terme, elle s’isola des gens, de crainte que les gens ne l’humilient pour sa grossesse sans mari. Les douleurs de l’accouchement ont ainsi poussé Maryam la meilleure des femmes de l’humanité au pied d’un palmier asséché. Elle souhaita la mort par crainte du mal des gens. Jibrîl l’appela pour la tranquilliser. Il lui annonça que Allāh a fait couler à ses pieds un petit ruisseau. Il lui demanda de faire bouger le tronc du palmier. Ainsi, des dattes tomberont et elle pourra les consommer fraîches et bonnes à manger. Il lui dit ainsi de manger et de boire de ce que Allāh lui a accordé en subsistance, de se réjouir et de dire à quiconque la verra ou l’interrogera sur son fils qu’elle avait fait un vœu pour Dieu de ne parler à personne.

La naissance du Prophète `Içâ Jésus fils de Maryam

La Dame Maryam a rejoint son peuple, portant son fils `Içâ `alayhi s-salâm dans ses bras dans Bethléem (Bayt Laḥm). Allāh ta`ālā dit :

﴿ فَأَتَتْ بِهِ قَوْمَهَا تَحْمِلُهُ قَالُوا يَا مَرْيَمُ لَقَدْ جِئْتِ شَيْئًا فَرِيًّا ﴾

(fa’atat bihî qawmahâ taḥmilouhou ; qâlou yâ Maryamou laqad ji’ti chay’an fariyyâ)

ce qui signifie : « Elle est partie rejoindre son peuple en le portant dans ses bras. Ils lui ont dit : ô Maryam, tu as fait là quelque chose de très réprouvable. » [sôurat Maryam / 27]

Ils lui ont dit : Tu as fait un grand mal. Ton père n’était pas un homme de mauvaise conduite et ta mère n’était pas une fornicatrice. Ils ont pensé du mal d’elle. Ils se sont mis à lui faire des reproches, à la blâmer et elle se taisait et ne répondait pas car elle leur avait annoncé auparavant qu’elle avait fait le vœu pour ar-Rahman de ne parler à personne. Quand elle s’était retrouvée exténuée, elle montra du doigt `Içâ Jésus `alayhi s-salâm. C’est alors qu’ils lui ont dit ce que Allāh nous apprend dans le Qour’ân :

﴿ فَأَشَارَت إليه قَالوا كَيفَ نُكَلّم مَن كَانَ في المَهد صَبِيًّا ﴾

(fa’achârat ‘ilayh ; qâlou kayfa noukallimou man kâna fi l-mahdi Sabiyyâ)

ce qui signifie : « Elle le montra du doigt. Ils lui dirent comment veux-tu que nous parlions à un enfant encore nourrisson dans son berceau ! » [sôurat Maryam / 29]. A ce moment- là, Allāh tabâraka wa ta`ālā a fait prononcer par Sa toute-puissance notre maître `Içâ `alayhi s-salâm qui était alors encore nourrisson :

﴿ قَالَ إِنِّي عَبْدُ اللَّهِ آتَانِيَ الْكِتَابَ وَجَعَلَنِي نَبِيًّا {30} وَجَعَلَنِي مُبَارَكًا أَيْنَ مَا كُنتُ وَأَوْصَانِي بِالصَّلاَةِ وَالزَّكَاةِ مَا دُمْتُ حَيا ﴾

(qâla ‘innî `Abdou l-Lâh ; ‘âtaniya l-kitâba wa ja`alanî nabiyyâ ; wa ja`alanî moubârakan ‘aynamâ kountou wa ‘awSânî bi S-Salâti wa z-zakâti mâ doumtou hayyâ)

Ce qui signifie : « Il a dit : Je suis l’esclave de Allāh. Il m’a accordé le Livre et a fait de moi un Prophète. Il a fait que je sois béni où que je sois. Il m’a ordonné la prière et la zakât (aumône) tant que je suis vivant. » [sôurat Maryam / 30-31]

C’était une reconnaissance de sa part qu’il est bien l’esclave de Allāh `azza wa jall. C’étaient les premières paroles qu’il avait prononcées alors qu’il était au berceau. (Qâla ‘innî `Abdou l-Lâh) qui signifie : « Il a dit : Je suis l’esclave de Dieu. » C’est une reconnaissance de sa part qu’il était un esclave de Dieu le Créateur du monde. La significations de sa parole : (wa ja`alanî moubârakan ‘aynamâ kountou) qui signifie : « Il a fait que je sois béni où que je sois. » est qu’Il a fait que je sois utile et profitable, j’enseigne le bien où que je me dirige.

`Içâ (ISSA) Jésus `alayhi s-salâm a appelé son peuple à l’adoration de Allāh Lui seul et à ne pas Lui attribuer d’associés. Mais beaucoup l’ont démenti et l’ont envié. Ils ont dit qu’il était sorcier. Ils furent peu nombreux ceux qui ont cru en lui. `Içâ `alayhi s-salâm est donc un prophète messager. Il est venu avec la religion de la vérité et de la bonne-guidée, la religion de l’Islam. C’est la religion éminente avec laquelle sont venus tous les prophètes depuis ‘Adam jusqu’à Mouḥammad, que Dieu les honore et les élève davantage en degrés.

Donc Allāh fit parler `Içâ Jésus alors âgé de quarante jours ; il dit :

﴿ قَالَ إِنِّي عَبْدُ اللَّهِ آتَانِيَ الْكِتَابَ وَجَعَلَنِي نَبِيًّا {30} وَجَعَلَنِي مُبَارَكًا أَيْنَ مَا كُنتُ وَأَوْصَانِي بِالصَّلَاةِ وَالزَّكَاةِ مَا دُمْتُ حَيًّا {31} وَبَرًّا بِوَالِدَتِي وَلَمْ يَجْعَلْنِي جَبَّارًا شَقِيًّا {32} وَالسَّلَامُ عَلَيَّ يَوْمَ وُلِدتُّ وَيَوْمَ أَمُوتُ وَيَوْمَ أُبْعَثُ حَيًّا {33} ﴾

(qâla ‘innî `Abdou l-Lâh ; ‘âtaniya l-kitâba wa ja`alanî nabiyyâ ; wa ja`alanî moubârakan ‘aynamâ kountou wa ‘awSânî bi S-Salâti wa z-zakâti mâ doumtou hayyâ ; wa barran bi wâlidatî wa lam yaj`alnî jabbâran chaqiyyâ ; wa s-salâmou `alayya yawma woulidtou wa yawma ‘amôutou wa yawma ‘oub`athou Hayyâ)

ce qui signifie : « Je suis l’esclave de Allāh. Il m’a révélé le Livre. Il a fait de moi un prophète. Il m’a béni où que je sois. Il m’a prescrit la prière et l’aumône tant que je serai vivant et la bienfaisance envers ma mère et Il n’a pas fait de moi un oppresseur ni un malheureux [dans l’au-delà]. Que la paix soit sur moi le jour de ma naissance, le jour de ma mort et le jour où je serai ressuscité vivant. » [sôurat Maryam ‘âyah 30 à 33]

Allāh lui fit prononcer `Içâ Jésus ces paroles comptées, la sagesse en cela étant que la nuisance qui avait atteint Maryam, ainsi que Zakariyyâ – sous la protection de qui Maryam était – et sa famille allait ainsi être allégée. En effet, lorsque Maryam fut enceinte, les gens l’accusèrent à tort, et eurent à tort de mauvaises pensées à l’égard de Zakariyyâ aussi. Il est d’autres sagesses encore, parmi lesquelles que cela fût une annonce de ce qu’il allait en être de `Içâ Jésus ultérieurement. Ainsi, Allāh sait que `Içâ Jésus plus tard, après qu’il aurait vécu ses années d’enfance, recevrait la révélation et appellerait alors les gens à croire en Dieu l’Unique, Celui Qui n’a pas d’associé, et à croire qu’il est, lui `Içâ Jésus l’esclave de Dieu et Son messager.

Allāh ta`ālā fit parler Içâ Jésus dès le berceau. Ce fut là un signe annonciateur de ce que Jésus `Îçâ allait être dans le futur: un homme appelant à adorer Dieu, comme le furent avant lui les premiers prophètes. Mais après qu’il eut dit ces mots, il revint à l’état dans lequel il avait été avant cela, et n’a plus reparlé avant d’avoir atteint l’âge où les enfants commencent à parler. Allāh ta`ālā est tout-puissant, et rien ne saurait Le rendre incapable.

Maryam alla avec son fils Jésus `Içâ en Égypte. Il vécut là-bas douze ans, apprit l’écriture et entra à l’école primaire. Puis, ils retournèrent tous deux en terre de Palestine.

الحمد لله رب العالمين

La louange est à Allāh, le Créateur du monde.

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