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Apprendre l'Islam aux Enfants, Éducation des Petits Musulmans, Enseigner l'Islam aux Jeunes

L’Imam Al-Ghazâliyy cite dans son livre IHyâ'ou `Oulôumi d-Dîn après avoir cité des questions de croyance: « .. Sache que ce que nous avons mentionné dans la présentation de la croyance, il convient de l’enseigner à l'enfant dès son plus jeune âge, afin de le protéger et pour qu'il l’apprenne par cœur. Ensuite il en découvrira le sens petit à petit lorsqu'il grandira ». (fin de citation).

Trouver la Direction de la Qiblah, Ka`bah, Mecque. Obligation de s'orienter vers la Qiblah pour la Prière.

Allāh ta`âlâ dit dans le Qour'ân honoré: { وَمِنْ حَيْثُ خَرَجْتَ فَوَلِّ وَجْهَكَ شَطْرَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَحَيْثُ مَا كُنتُمْ فَوَلُّواْ وُجُوهَكُمْ شَطْرَهُ } qui signifie: « d'où que vous sortiez, tournez-vous dans la direction de la mosquée sacrée et où que vous soyez, tournez-vous dans sa direction » [sôurat Al-Baqarah 'Ayah 150].

Allāh fait ce qu'Il veut, rien ne Lui est obligatoire

Allāh, rien n’est obligatoire pour Lui. Allāh fait ce qu’Il veut, Il n’a personne qui Lui ordonne ou qui Lui interdit. Il ordonne à ses créatures ce qu’Il veut et Il interdit ce qu’Il veut. L’injustice n’est pas concevable de Sa part

Dieu fait grâce à Ses esclaves, rien n’est obligatoire pour Lui. Il fait ce qu'Il veut

Dieu ordonne à Ses créatures ce qu’Il veut et Il leur interdit ce qu’Il veut, Il fait dans ce qui Lui appartient ce qu’Il veut, Il accorde à Qui Il veut, Il prive qui Il veut. L'injustice est impossible au sujet de Dieu.

Le sens du ḥadīth de la femme esclave (al-jāriyah).

An-Nawawiyy dans son commentaire du ḥadīth a dit : « La parole ('ayna l-Lāh) est une interrogation au sujet du mérite (al-makānah) et non au sujet de l'endroit (al-makān) ». Elle signifie : Quelle glorification accordes-tu dans ton cœur pour Allāh ? Et lorsqu'elle a répondu : (Fi s-samā'), cela veut dire qu'Il a un très grand mérite, c'est-à-dire que Allāh mérite une très grande vénération. Il n'est pas permis de croire que le Messager a interrogé cette femme esclave au sujet de l'endroit. Il n'est pas permis non plus de croire que cette femme esclave a voulu dire qu'Il habite le ciel.

La récitation du Qour'ān en faveur du mort.

La récitation du Qour'ān en faveur du mort est permise. Le Prophète a dit ce qui signifie : « Récitez Yā-Sīn en faveur de vos morts » [rapporté par Ibnou Ḥibbān qui l'a jugé sûr].

Quelle est la preuve du caractère permis de la visite à la tombe du Prophète ?

La visite à la tombe du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam est recommandée selon l'Unanimité. Le Qāḍī `Iyad ainsi que An-Nawawiyy ont rapporté l'Unanimité à ce sujet. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « Si, ayant été injustes envers eux-mêmes, ils venaient auprès de toi pour demander le pardon à Allāh, et si le Messager demandait le pardon pour eux, ils verraient que Allāh est Celui Qui accepte le repentir et Qui fait miséricorde » [soūrat An-Niçā' / 64].

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.

Mise en garde contre la secte wahhabite, wahhabisme. Faux Salafites. 2

Le premier point qui fonde le dogme wahhabite, c'est le Tachbîh, c'est-à-dire l'assimilation de Allāh à Ses créatures (l'anthropomorphisme). Les wahhabites posent comme règle fondamentale qu'il faut prendre au premier sens, dans les textes sacrés, toutes les expressions équivoques au sujet du Créateur, alors que ces expressions ont pour but d'exprimer la majesté, la puissance, la miséricorde, l'agrément ou d'autres attributs dignes de la divinité. Ainsi, ils en sont venus à dire que le Créateur serait un corps assis sur le Trône, ayant des mains du côté droit, qu'Il se déplacerait, s'étonnerait, rirait, qu'Il aurait un pied qu'Il mettrait dans l'enfer.

L’Imam Al-Qourtoubi explique le ḥadīth de la femme esclave et le verset « A-amintoum man fi s-samâ' »

L’Imam Al-Qourtoubi confirme que la voie des gens de la vérité est de croire que Allāh n’est ni dans les cieux, ni au-dessus des cieux, ni sur terre. Et il explique que le verset « A-'amintoum man fis-samâ' » [sôurat Al-Moulk], ainsi que le Hadîth de la femme esclave (jâriyah) et les autres textes de cet ordre, ne sont pas à prendre selon le sens apparent, mais qu’ils doivent être interprétés de manière correct.

Al-Fatawa Al-Hindiyyah: attribuer un endroit à Allāh est de la mécréance

Dans Al-Fatawa Al-Hindiyyah, il est dit clairement qu’attribuer à Allāh un endroit est de la mécréance. Et également que celui qui dit « Allāh fi s-sama» et qui vise par cette parole que Allāh est dans un endroit, a également commis de la mécréance.