La Biographie du 4ème grand calife bien guidé: compagnon ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
La louange est à Dieu le Créateur du monde, Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et Qui ne dépend pas du temps. Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit. Quoi que tu puisses imaginer, Dieu en est différent.
Que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle, soient accordées à notre prophète Mouḥammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam, la religion de tous les Prophètes, du premier ‘Adam, au dernier Mouḥammad.
Le calife bien guidé ʿAliyy était le père de Al-Haçan et de Al-Houçayn. Il était le cousin paternel et le gendre du Prophète Mouḥammad ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam. Il a grandi dans la maison du Prophète, il a été le premier enfant à entrer en Islam. Le calife bien guidé ʿAliyy était connu pour sa science et son courage. Il a été surnommé Abôu Tourâb par le Prophète Mouḥammad.
L’ascendance de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Il se nomme ʿAliyy fils de Abôu Tâlib, fils de ʿAbdou l-MouTTalib fils de Hâchim, fils de ʿAbdou Manâf. Il est donc le fils de l’oncle paternel du Messager de Allāh (Abôu Tâlib) et le gendre du Prophète ṣalla l-Lâhou ʿalayhi wa sallam puisqu’il était marié à sa fille FâTimah. Il est le père de Al-Haçan et Al-Houçayn. Sa mère est FâTimah fille de ’Açad, fils de Hâchim.
Il est le cousin paternel du Messager de Allāh ṣalla l-Lâhou ʿalayhi wa ssallam. Son ascendance rencontre celle du Messager de Allāh en la personne de ʿAbdou l-MouTTalib.
ʿAliyy est entré en Islam alors qu’il avait dix ans et le Messager de Allāh l’a pris en charge et l’a élevé dans sa maison. Il lui a donné en mariage sa fille FâTimah Az-Zahrâ’ à qui il dit:
« أَنْكَحْتُكِ أَحَبَّ أَهْلِ بَيْتِي إِلَيَّ »
(ankaḥtouki ’aḥabba ’ahli baytî ilayya)
ce qui signifie: « Je t’ai donnée en mariage à la personne de ma famille que j’aime le plus. »
Le Messager de Allāh ṣalla l-Lâhou ʿalayhi wa ssallam l’a spécifié en lui donnant à porter la bannière de la conquête de Khaybar après avoir mis de sa salive honorée dans ses yeux. Allāh lui a ainsi accordé de guérir d’une maladie qui affectait ses yeux. Il a fait aussi des invocations en sa faveur, en disant:
« اللَّهُمَّ أَذْهِبْ عَنْهُ الحَرَّ وَالبَرْدَ »
(Allāhoumma ’adh-hib ʿanhou l-Harra wa l-bard)
ce qui signifie: « Ô Allāh, fais qu’il n’endure aucune chaleur ni aucun froid. »
Il a été également celui qui a écrit le texte du traité d’armistice le jour de Al-Houdaybiyah.
Le Messager de Allāh ṣalla l-Lâhou ʿalayhi wa ssallam a également dit à son sujet:
« مَنْ كُنْتُ مَوْلاَهُ فَعَلِيٌّ مَوْلاَهُ »
(man kountou mawlâh faʿaliyyoun mawlâh)
ce qui signifie: « Celui dont je suis le soutien et le partisan, ʿAliyy sera son soutien et son partisan » c’est-à-dire: tout comme le Messager de Allāh ne soutenait personne dans le faux, ʿAliyy ne soutiendra personne dans le faux.
Parmi les ḥadīth qui ont été rapportés à propos de ses spécificités, il y a la parole du Prophète ṣalla l-Lâhou ʿalayhi wa ssallam:
« أَرْحَمُ أُمَّتِي بِأُمَّتِي أَبُو بَكْرٍ وَأَقْضَاهُمْ عَلِيٌّ »
(ArHamou ’oummatî bi’oummatî Aboû Bakr wa ’aqDâhoum ʿAliyy)
ce qui signifie: « Le plus miséricordieux de ma communauté envers ma communauté, c’est Abou Bakr, et celui qui maîtrise le plus la science des jugements, c’est ʿAliyy. »
L’Imam ʿAliyy se caractérisait par une science très étendue. ʿÂ’ichah a été interrogée à propos du passage de la main mouillée sur les bottines, les khouff, elle avait répondu: « Va voir ʿAliyy et pose-lui la question. »
La naissance de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Il est né 10 ans avant que notre prophète Mouḥammad ne reçoive la révélation. Il a grandi dans la maison du Prophète Mouḥammad ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam. Il était surnommé Haydarah, qui signifie lion. Il a été dit que c’est sa mère qui lui avait donné ce surnom. Il est le premier des enfants à être entré en Islam.
Le calife bien guidé ʿAliyy a vécu auprès du Prophète Mouḥammad ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam
Le Prophète avait deux oncles paternels. Suite à une grande épreuve qui s’est abattue sur Qouraych, Abôu Tâlib qui est le père de ʿAliyy s’est retrouvé avec peu d’argent pour élever ses enfants. C’est pourquoi le Messager a pris ʿAliyy chez lui tandis que Al-ʿAbbâs, qui est aussi le frère de Abôu Tâlib et l’oncle du Prophète, a pris en charge Jaʿfar. Ils ont ainsi allégé la charge à Abôu Tâlib.
Le quatrième calife ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
ʿAliyy est le quatrième grand calife de l’Islam, il a succédé au compagnon ʿOuthmân. ʿAliyy était l’un des conquérants les plus reconnus. Il était un modèle pour les ascètes et faisait partie des plus réputés des orateurs, des éloquents et des savants qui œuvrent conformément à leur science.
Son surnom Abôu Tourâb
Pour ce qui est de son surnom Abôu Tourâb, c’est le Messager de Allāh ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam qui le lui a donné. Un jour, le Messager est entré chez FâTimah, sa fille qui était l’épouse de ʿAliyy, et l’a interrogée au sujet de ʿAliyy. Il lui a dit:
(’Ayna bnou ʿammik)
ce qui signifie: « Où est le fils de ton grand oncle paternel ? » Elle a répondu : « Il est là-bas, allongé dans la mosquée. » Le Messager de Allāh est alors parti le voir. Il l’a trouvé allongé mais sa cape avait glissé de son dos. Le Prophète s’est mis à enlever le sable (tourâb en arabe) qui était collé à son dos en lui disant:
(’Ijlis ’abâ tourâb)
ce qui signifie: « Assieds-toi Abôu Tourâb. »
Personne d’autre que le Messager de Allāh ne lui a donné ce surnom et c’était son préféré.
La description de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Le calife bien guidé ʿAliyy était de taille moyenne et avait de larges épaules. Il était beau, courageux et faisait preuve d’ascétisme. Des compagnons l’ont décrit comme un homme fort ayant de la sagesse, de l’éloquence et parlant peu. C’était un homme de science, détaché du bas monde.
Le physique de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Le calife bien guidé ʿAliyy, que Dieu (Allāh) l’agrée, était mat de peau, de taille moyenne. Il avait un beau visage de grands yeux très noirs et une large barbe blanche qu’il ne teignait généralement pas. Il l’avait teinte seulement une fois avec du henné puis avait abandonné cette pratique. Ses épaules étaient larges. Il avait en outre les mollets développés et fins à leurs extrémités, tout comme ses avant-bras.
Les qualités morales de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Le calife bien guidé ʿAliyy était souriant, il était parmi les plus courageux des compagnons. Il était de ceux qui avaient le plus de connaissances pour juger et de ceux qui étaient les plus ascètes dans le bas monde. Il ne s’était jamais prosterné pour une idole. Il n’a jamais combattu quelqu’un sans avoir le dessus, il était toujours victorieux.
La tenue vestimentaire de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Le calife bien guidé ʿAliyy était un homme modeste qui ne recherchait pas les plaisirs d’ici-bas. Il portait des vêtements très simples, parfois très usés. Bien qu’étant calife, il ne portait pas de vêtement luxueux ou de longue cape qui traîne par terre comme on le voyait des monarques de l’époque, mais plutôt des vêtements arrivant mi-mollet conformes à sa modestie et son ascétisme.
Il avait un bâton avec lequel il se déplaçait dans les marchés. Il ordonnait aux gens de faire preuve de piété à l’égard de Allāh et de vendre correctement. Il leur disait: « Soyez larges lorsque vous mesurez ou pesez pour les gens. »
Il portait parfois un bandeau de couleur noire autour sa tête et parfois un turban noir. Comme notre bien-aimé Mouḥammad ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam avait mis un turban noir en laissant pendre une partie de son extrémité le jour de la conquête de la Mecque.
Le calife bien guidé ʿAliyy portait à la main gauche une bague sur laquelle était inscrit: « محمد رسول الله » (Mouḥammad raçôulou l-Lâh) ce qui signifie: « Mouḥammad le Messager de Allāh » et: « لله الملك » (Lil-Lâhi l-moulk) ce qui signifie: « à Allāh la souveraineté [absolue] ».
La description de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib par Dirâr As-Soudâ’iyy
Mouʿâwiyah a demandé à Dirâr: « Décris moi ʿAliyy. » Dirâr a répondu: « Décharge moi de cela. » Mais Mouʿâwiyah a insisté.
Dirâr As-Soudâ’iyy a alors dit: « S’il est nécessaire que je le décrive, par Allāh, il était très fort, il parlait peu mais bien, ses jugements étaient justes, la science émanait de tout son être et la sagesse jaillissait de sa bouche. Le bas monde et sa beauté l’ennuyaient et c’est sa solitude dans la nuit qui le distrayait. Une éloquence extraordinaire et une méditation profonde le caractérisaient. Il était parmi nous comme l’un d’entre nous. Il nous répondait lorsque nous l’interrogions et il était tellement proche de nous que nous nous adressions à lui sans que sa prestance soit un obstacle. Il avait beaucoup de respect pour les religieux. Les pauvres avaient toute leur place dans ses assemblées. Le fort dans son tord n’avait pas d’espoir et le plus faible ne désespérait pas de sa justice. Je témoigne qu’une fois, alors que la nuit était tombée et que les étoiles étaient nombreuses dans le ciel, je l’ai vu tenir sa barbe dans sa main et s’agiter comme s’il souffrait. Il pleurait comme celui qui est chagriné en disant: "Ô toi bas monde, tente autre que moi ! C’est à moi que tu te montres, devant moi que tu t’exhibes ? détrompes toi ?! Je t’ai divorcée par trois fois et il n’y a pas de reprise. Ta longévité est courte et ta beauté minime. Malheur, malheur à celui qui a peu de provisions pour le long voyage et la solitude du chemin." »
C’est alors que Mouʿâwiyah s’est mis à pleurer. Il a dit: « Que Allāh fasse miséricorde à Abôu l-Haçan, il était par Allāh comme tu l’as décrit. Quel est ton chagrin à son sujet, Ô Dirâr (maintenant qu’il est mort) ?» Il lui a répondu: « Mon chagrin est celui de la femme dont on a égorgé l’unique enfant dans ses bras. »
ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib, l’ascète
Le calife bien guidé ʿAliyy était détaché de la vie d’ici-bas, il n’accordait d’importance ni aux biens matériels ni à l’argent (c’est-à-dire que son cœur n’y était pas attaché). Le Prophète Mouḥammad ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam a demandé à Dieu (Allāh) d’accorder au calife bien guidé ʿAliyy de faire preuve d’ascétisme dans ce bas monde.
Le Prophète parle de l’ascétisme de ʿAliyy
ʿAmmâr Ibnou Yâçir, que Allāh l’agrée, a rapporté : « Le Messager de Allāh a dit à ʿAliyy:
( ’inna l-Lâha qad zayyanaka bizînatin lam youzayyini l-ʿibâda bizînatin ’aḥabba minhâ, hiyazinatou l-’abrâr ʿinda l-Lâh, az-zouhdou fi d-dounyâ. Fajaʿalaka lâ tarza’ou mina d-dounya (’ay lâ yousîbou mina d-dounyâ) wa lâ tarza’ou d-dounyâ minka chay’â, wa wasaba laka l-maçâkîn (ay ’adâma laka l-maçâkîn) fajaʿalaka tarḍâ bihim ’atbâʿan wa yarḍawna bika ’imâman )
ce qui signifie: « Allāh t’a embelli par une parure. Il n’a pas accordé meilleure qu’elle aux autres gens. C’est la parure des bienfaisants et pieux selon le jugement de Allāh. Il s’agit de l’ascèse dans le monde. Il a alors fait que tu ne t’attaches à rien du bas monde et que le bas monde ne prenne rien de toi. Il a fait que les pauvres t’aiment et te suivent, que tu sois satisfait d’eux comme partisans, et qu’eux soient satisfaits de toi en tant que guide. »
Le calife bien guidé ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib ne cherchait pas la richesse matériel.
Un jour Ibnou t-Tayyâh est venu à ʿAliyy et lui a dit: «Émir des croyants, le trésor public des musulmans s’est rempli d’or et d’argent. » Alors ʿAliyy a dit: « Allāhou ’akbar » c’est-à-dire « Dieu est Tout Puissant » et il s’est relevé en s’appuyant sur Ibnou t-TayyâH. Ils se sont rendus au Trésor des musulmans (baytoul-mâl), c’est-à-dire au trésor public. ʿAliyy a alors dit: « Ô, toi la jaune et toi la blanche, allez entraîner quelqu’un d’autre que moi » (ici la jaune et la blanche signifient l’or et l’argent) et il a distribué tout ce qu’il y avait jusqu’à ce qu’il ne reste ni dînâr ni dirham (dînâr ce sont les pièces d’or et dirham ce sont les pièces d’argent). Puis il a ordonné qu’on nettoie la pièce et y a accompli deux rakʿah.
Il a été rapporté qu’une autre fois, il est rentré dans cet endroit et y a vu quelques richesses. Il a alors dit: « Je ne veux pas voir cela ici alors que des gens sont dans le besoin. » Il a ordonné que ces richesses soient partagées et elles l’ont été. Il a ordonné qu’on nettoie cette pièce et il s’y est endormi.
Le calife bien guidé ʿAliyy n’a pas profité de l’argent du Trésor pour s’enrichir personnellement ou pour assouvir ses passions comme cela était vu des monarques de son époque. Il pensait avant tout au bien-être des musulmans. Il recherchait l’agrément de Dieu et la réussite dans l’au-delà.
Le compagnon ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib vivait modestement
Un jour, ʿAliyy, que Allāh l’agrée, est monté sur le minbar et a dit: « Qui veut acheter mon épée que voici ? Si j’avais eu le prix d’un pagne je ne l’aurai pas vendue. » C’est alors qu’un homme s’est levé et lui a dit: « Moi je te prête l’argent d’un pagne. »
Une autre fois, des gens l’ont blâmé pour ses vêtements et il a dit: « Qu’avez-vous avec mes vêtements ? C’est mieux ainsi afin de ne pas tomber dans l’orgueil et que les musulmans prennent exemple sur cela. » En effet, la tenue modeste du calife bien guidé ʿAliyy témoigne de son humilité et de son ascèse.
Certains prodiges du compagnon ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Le calife bien guidé ʿAliyy faisait partie des grands saints. Il lui arrivait certains prodiges par la volonté de Dieu (Allāh). De nombreux recueils les évoquent.
Le compagnon ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib était un saint
Le calife ʿAliyy était un saint, il avait un haut degré selon le jugement de Dieu. Dieu lui a accordé certains prodiges, ce sont des actes extraordinaires qui témoignent de sa sainteté.
Le moulin à grain qui tournait tout seul
Abôu Dharr, que Allāh l’agrée, a rapporté: « Le Messager de Allāh m’a envoyé appeler ʿAliyy. Je suis parti chez lui, je l’ai appelé mais il ne m’a pas répondu. Je suis revenu et j’en ai parlé au Messager de Allāh qui m’a alors dit:
(ʿoud ’ilayhi dʿouh)
ce qui signifie: « Retournes-y et appelle-le ». Je suis reparti pour l’appeler et j’ai entendu le bruit d’une pierre à moudre. C’est alors que j’ai regardé et j’ai vu le moulin moudre tout seul sans que personne ne le fasse tourner. Je l’ai appelé. Il est sorti apaisé et je lui ai dit que le Messager de Allāh l’appelait. Il est alors venu au Messager.
Après son départ, je suis ensuite resté à regarder le Messager de Allāh au point qu’il m’a dit:
(yâ ’abâ dharr mâ cha’nouk)
ce qui signifie: « Qu’est-ce que tu as ? » Je lui ai dit: « Ô Messager de Allāh, je suis au comble de l’étonnement. J’ai vu le moulin moudre dans la maison de ʿAliyy alors que personne ne le faisait tourner. »
Dieu a protégé le compagnon ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Une fois, deux hommes qui s’étaient querellés sont venus voir ʿAliyy pour qu’il règle leur différend. Alors que ʿAliyy était assis, appuyé contre un mur, un des deux hommes lui a dit: « Ô Emir des croyants, fais attention, ce mur va s’écrouler. » Alors ʿAliyy lui a répondu: « Poursuis ton affaire, Allāh me suffit comme protecteur. » ʿAliyy a prononcé la sentence entre les deux hommes qui s’étaient querellés, il s’est levé et le mur s’est écroulé juste après ! Ceci est un prodige que Dieu a accordé au calife bien guidé ʿAliyy, Il l’a protégé.
Le calife bien guidé ʿAliyy jugeait entre les gens avec sagesse
Le calife bien guidé ʿAliyy, que Dieu (Allāh) l’agrée, était un calife juste et intelligent. Il faisait preuve d’une grande sagesse lorsqu’il jugeait les conflits entre les gens.
Les bons jugements rendus par le compagnon ʿAliyy lui ont valu les éloges du Prophète
Il a été rapporté du Prophète ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam qu’il a dit:
(’aqDâ ’oummatî ʿAliyy)
ce qui signifie: « Celui qui est le plus fiable dans ses jugements entre les gens dans ma communauté, c’est ʿAliyy. » Et d’après ʿOumar Ibnou l-KhaTTâb, il a dit : « Celui qui est le plus fort d’entre nous pour juger entre les gens, c’est ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib. »
Ibnou Masʿôud, que Allāh l’agrée, a dit: « Nous discutions entre nous et nous disions que celui qui était le plus fort des gens de Médine pour juger entre les gens était ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib. »
Deux histoires qui illustrent la sagesse et l’intelligence de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Les récits suivants témoignent de la force et de l’extrême intelligence du calife bien guidé ʿAliyy pour juger entre les gens.
La dispute des familles de 4 hommes tués par un lion
Le calife bien guidé ʿAliyy a été envoyé au Yémen par le Messager de Allāh. Une fois là-bas, il a appris que quatre hommes étaient tombés dans un piège dans lequel un lion était capturé. Le premier tombé a entraîné dans sa chute le deuxième qui en a entraîné un troisième qui lui même a fait tomber un quatrième. Le lion les a blessés et ils sont morts de leurs blessures. C’est alors que leurs héritiers se sont disputés jusqu’à faillir s’entre-tuer.
ʿAliyy leur a alors dit: « Moi, je juge pour vous départager. Si vous êtes d’accord, ce sera votre sentence. Sinon je vous empêche de vous voir les uns les autres jusqu’à ce que vous rencontriez le Messager de Allāh pour qu’il juge entre vous. Vous réunissez des biens de ceux qui ont creusé le piège. Ils verseront un quart du prix du sang plus un tiers du prix du sang plus une moitié du prix du sang et tout le prix du sang. Le premier tombé aura le quart du prix du sang car il a entraîné avec lui les trois autres, le deuxième aura le tiers car il en a entraîné deux autres, le troisième aura la moitié car il en a entraîné un et le dernier aura un prix du sang complet. »
Les gens ont refusé d’accepter cette sentence. Ils sont alors allés voir le Messager de Allāh et l’ont rencontré près du maQâm de ‘Ibrâhîm. Ils lui ont raconté leur histoire et le Prophète a dit ce qui signifie: « Moi je vous donne un jugement. » C’est alors qu’un homme lui a dit: « Il y a ʿAliyy qui nous a déjà donné une sentence. » Lorsqu’ils lui ont dit ce que ʿAliyy avait dit, le Messager a confirmé cette sentence. Ceci témoigne de la grande intelligence de l’imam ʿAliyy.
La dispute de 2 hommes qui avaient mangé ensemble
Il est également rapporté au sujet du calife bien guidé ʿAliyy, que Allāh l’agrée, qu’il a émis un jugement entre deux hommes qui étaient en train de manger ensemble. L’un avait 5 pains avec lui et l’autre en avait 3. Un troisième homme est venu et il leur a demandé la permission de manger avec eux, et de partager leur repas. Ils ont accepté. Ils ont tous trois mangé de façon équivalente.
Le troisième arrivé leur a donné 8 dirhams (le dirham est la monnaie de l’époque en argent métal) et leur a dit: « ça, c’est en contre partie de ce que j’ai mangé de votre nourriture. » Les deux hommes se sont disputés pour partager ces 8 dirhams.
Celui qui avait 5 pains a dit: « Moi, je prends 5 dirhams et toi je t’en donne 3. » Mais celui qui avait ramené 3 pains a répondu: « Non, on les partage à parts égales. »
Ne se mettant pas d’accord, ils sont partis voir ʿAliyy, que Allāh l’agrée. C’est alors que ʿAliyy a dit à celui qui avait 3 pains: « Accepte la proposition de ton ami. » Mais celui qui avait 3 pains a refusé et a dit: « Moi, je ne veux que la vérité même si elle est amère. »
Alors ʿAliyy lui a dit: « Pour la vérité qui t’est amère, tu n’as droit qu’à 1 seul dirham et lui, il en prend 7. » Il lui a dit: « Et comment cela Emir des croyants ? »
Il lui a répondu: « Parce que 8 dirhams, c’est 24 tiers et les 5 pains représentent 15 tiers. Et les 3 pains représentent 9 tiers. Vous avez mangé à parts égales. Toi tu as mangé 8 tiers, et de tes 9 tiers d’origine, il te reste 1 tiers. Quant à ton ami, il a mangé 8 tiers et il lui reste de ce qu’il a ramené 7 tiers. Le troisième a pris 8 tiers, c’est-à-dire 1 tiers de chez toi et 7 tiers de ton ami. Tu auras donc 1 part sur 8 de ce qu’il a donné des 8 dirhams et lui aura 7 parts sur 8 des 8 dirhams. Tu auras donc 1 dirham et ton ami aura 7 dirhams. »
Alors l’homme a dit: « Maintenant, j’accepte. »
Le grand mérite de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
ʿAliyy avait un mérite particulier. Il avait beaucoup de science, le Prophète ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam en a témoigné.
Mise en garde particulière contre le fait d’insulter ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
‘AHmad et Al-Hâkim, et d’autres que ces deux-là, ont rapporté que le Messager Mouḥammad ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam , a dit:
(Man sabba ʿAliyyan faqad sabbanî wa man sabbanî faqad sabba l-Lâh)
ce qui signifie: « Celui qui insulte ʿAliyy, c’est comme s’il m’avait insulté. Et celui qui m’a insulté, c’est comme s’il avait insulté Allāh. » Insulter ʿAliyy est un grand pêché. Ainsi, celui qui insulte ʿAliyy, qui le déteste et qui ne l’aime pas est un grand pêcheur. Et ceci est une mise en garde contre l’insulte de ʿAliyy et pour montrer la gravité de ce péché. Quant au fait d’insulter le Prophète, ceci est de la mécréance qui fait sortir de l’Islam et de même le fait d’insulter Dieu.
Mouslim et d’autres ont rapporté que Le calife bien guidé ʿAliyy a dit: « C’est la promesse que le Prophète, qui ne lit pas et n’écrit pas, m’a faite, que ne m’aimera que le croyant et ne me détestera que l’hypocrite. » Si insulter un musulman ordinaire est un grand péché, que dire alors de celui qui insulte le compagnon ʿAliyy ?
Le Prophète ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam a transmis sa bannière à ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Dans le ṣaḥīḥ de Mouslim est parvenu que ʿAmir Ibnou Saʿd Ibnou Abî Wâqqâs a rapporté d’après son père qu’il a dit:
« Mouʿâwiyah Ibnou Abî Soufiyân a ordonné à Saʿd d’insulter ʿAliyy, celui-ci a refusé. Mouʿâwiyyah a alors demandé:
- Qu’est-ce qui t’empêche d’insulter Abôu Tourâb (c’était le surnom de ʿAliyy) ?
Il lui a répondu:
- Pour répondre à ta question, trois paroles du Messager de Allāh m’en empêchent. Et c’est pour cela que je ne l’insulterai jamais. Posséder une seule d’entre elles vaut mieux pour moi que les biens les plus précieux. »
C’est alors que Saʿd a cité ces trois choses :
1. Le Messager de Allāh a chargé ʿAliyy de rester derrière lui, quand il est parti pour une des conquêtes, ʿAliyy lui a dit: « Ô Messager de Allāh, tu m’as laissé avec les femmes et les enfants ? » Le Messager de Allāh ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam lui a répondu:
(Amâ tarḍâ’ an takôuna minnî bi-manzilati Hârôuna min Môuçâ ’illâ ‘annahou lâ nabiyya baʿdî)
ce qui signifie: « Ne voudrais-tu pas être pour moi ce que Hârôun fut pour Môuçâ ? Mais il n’y a plus de Prophète après moi. » Hârôun et Môuçâ étaient tous deux Prophètes.
2. Je l’ai entendu dire le jour de la bataille de Khaybar :
(La’ouʿTiyanna r-râyata rajoulan youHibbou l-Lâha wa raçôulahou wa youHibbouhou l-Lâhou wa raçôulouh)
ce qui signifie: « Je donnerai la bannière à un homme qui aime Allāh et Son Messager, et que Allāh agrée et que Son Messager aime. » Le compagnon a dit: « Nous avons tous souhaité être cet homme. » Et le Prophète ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam a ajouté:
(’oudʿôu lî ʿAliyya)
ce qui signifie: « Appelez-moi ʿAliyy. » Il est venu, il avait le ramad (une infection des yeux). Le Prophète a mis de sa salive honorée dans les yeux de ʿAliyy et lui a donné la bannière. Et Dieu lui a accordé la victoire.
3. Quand le verset (’âyah) a été révélé:
(Faqoul taʿâlaw nadʿou ‘abnâ‘anâ wa ‘abnâ’akoum)
ce qui signifie: « Dis, venez, nous appellerons nos enfants et vos enfants. » [‘Ali ʿImrân/ 61]. Le Messager de Allāh a appelé ʿAliyy, FâTimah, Al-Haçan et al-Houcayn. Et il a dit:
(Allāhoumma hâ’oulâ’i ‘ahlî)
ce qui signifie: « Ô Allāh, ceux-là sont ma famille. » Et cela a été rapporté également par An-Naçâ’iyy.
C’est pour ces 3 raisons que Saʿd a catégoriquement refusé d’insulter le calife bien guidé ʿAliyy.
La science du compagnon ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Il lui suffit comme mérite ce qu’a dit le prophète :
(‘anâ madînatou l-ʿilmi wa ʿAliyyôun bâbouhâ)
ce qui signifie: « Je suis comme une ville de science et ʿAliyy en serait la porte. » [rapporté par al-Hâkim et aT-Tabarâniyy]
Et c’est un honneur pour lui qu’il soit le premier des enfants à être entré en Islam. C’est également un mérite pour lui qu’il soit descendu dans la tombe du Messager lorsque celui-ci est décédé afin de l’enterrer, et qu’il ait participé à son lavage. Le calife bien guidé ʿAliyy possède d’autres mérites, et d’autres caractères louables. Il fait partie des compagnons auxquels le Messager de Allāh ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam a annoncé la bonne nouvelle qu’ils seront au Paradis.
Certaines paroles de valeur du compagnon de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Parmi les paroles du compagnon ʿAliyy, il y a d’importants conseils ainsi que des paroles précieuses au sujet de la croyance en Dieu (Allāh).
Conseils de l’Imam ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Le calife bien guidé ʿAliyy, que Dieu (Allāh) l’agrée, a dit:
(Mâ akthara l-ʿibar wa ‘aqalla liʿtibâr, wa mâ zanâ ghayyôuroun qaTT.
Mâ ‘aḥsana tawâDouʿa l-‘aghniyâ’i Talaban limâ ʿinda l-Lâh, wa ‘aḥsana minhou tîhou l-fouqarâ’i ʿala l-‘aghniyâ’i t-tikâlan ʿalâ l-Lâhi soubḥânah.
Kafâka ‘adaban linafsika jtinâbou mâ takrahouhou min ghayrik. Man naDHara fî ʿouyôubi ghayrihi fa’ankarahâ thoumma raDiyahâ linafsihi fadhâlika houwa l-‘aḥmaqou biʿaynihi.
Lâ taDHounnanna bikalimatin kharajat min ‘aḥadin sôu’an wa ‘anta tajidou lahâ fi l-khayri mouHtamalan.)
Ce qui signifie:
« Que les exhortations sont nombreuses et que ceux qui en tirent des leçons sont rares.
Quiconque a de la pudeur ne commet jamais la fornication.
La modestie des riches par recherche de ce que Allāh donne, est si belle
mais que les pauvres se détournent des riches en se fiant à Allāh soubḥânah est encore plus beau.
Il te suffit comme bon comportement d’éviter ce que tu détestes de la part des autres.
Et celui qui observe les défauts des autres, qui les réprouve, mais les accepte pour lui-même, c’est lui l’idiot.
Ne pense pas qu’une parole sortie de la bouche de quelqu’un, serait du mal alors que tu pourrais lui trouver une bonne interprétation valable. »
L’Imam ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib parle de la croyance en Dieu
L’illustre compagnon, le calife bien guidé, l’Imam ʿAliyy, que Allāh l’agrée a dit:
(kâna l-Lâhou wa lâ makân wa houwa l-‘âna ʿalâ mâ ʿalayhi kân)
ce qui signifie: « Dieu existe de toute éternité alors qu’il n’y a pas d’endroit de toute éternité et Il est maintenant tel qu’Il est de toute éternité », c’est-à-dire qu’Il est sans endroit. Cette parole est tirée du livre "Al-Farqou bayna l–Firaq" de Abôu Mansôur Al-Baghdâdiyy p 333.
Il a également dit, dans le même livre "Al-Farqou bayna l–Firaq" de Abôu Mansôur Al-Baghdâdiyy p 333:
(inna l-Lâha khalaqa l-ʿarcha ‘iDH-hâran liqoudratihi wa lam yattakhidh-hou makânan li dhâtih)
ce qui signifie: « Allāh taʿālā a créé le trône comme manifestation de Sa puissance et ne l’a pas pris comme endroit pour Lui-même. »
Et il a dit également:
(man zaʿama ‘anna ‘ilâhanâ maḥdôud faqad jahila l-khâliqa l-maʿbôud)
ce qui signifie: « Celui qui prétend que Dieu est limité a ignoré le Créateur, Celui Qui est adoré. » Ce qui est limité (maḥdôud) c’est ce qui a un volume, que ce soit petit ou grand. Tiré du livre "Hilyatou l-‘Awliyâ’" - Biographie de ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib tome 1, p 73.
En effet la croyance sur laquelle était le calife ʿAliyy ibnou Abî Tâlib et qui lui avait été transmise du Prophète Mouḥammad ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam est bien que Dieu existe sans endroit et sans comment.
Il a été rapporté de l’Imâm ʿAliyy qu’il a dit: « Il y a des gens de cette communauté qui, lorsque le Jour du jugement se rapprochera, redeviendront non-croyants. »
Un homme lui dit alors: « Ô Émir des croyants, leur mécréance aura-t-elle lieu par l’innovation ou par le reniement ? »
Il a répondu: « Ce sera bien parce qu’ils renieront leur Créateur, en Lui attribuant le corps et les organes. »
L’assassinat de l’imam ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Après 4 ans et 9 mois environ de califat, le calife bien guidé ʿAliyy est mort martyr. En effet, il a été assassiné par un kharijite à l’aide d’un poignard empoisonné. Les khawârij sont une secte qui a dévié de la voie des musulmans.
Le décès du calife bien guidé ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Le décès du calife bien guidé ʿAliyy a eu lieu en l’an 40 de l’hégire, c’était le 21ème jour du mois de Ramaḍān. C’est en se rendant à la prière de l’aube (soubḥ) qu’il a été lâchement poignardé par un kharijite du nom de ʿAbdou r-Raḥmān Ibnou mouljam Al-Mourâdiyy. Les khawarij sont ceux qui se prétendent musulmans mais combattaient l’imam ʿAliyy. Le poignard utilisé était envenimé.
Le calife bien guidé ʿAliyy est mort à l’age de 63 ans tout comme le Prophète Mouḥammad ainsi que le meilleur des compagnons Abôu Bakr. Il est mort, que Dieu (Allāh) l’agrée, martyr, heureux, ayant reçu l’annonce de bonne nouvelle du Paradis et de sa félicité. Son califat a duré 4 ans et 9 mois.
Les funérailles du compagnon ʿAliyy Ibnou Abî Tâlib
Al-Haçan et Al-Houçayn, les deux fils de l’imam ʿAliyy, ainsi que ʿAbdou l-Lâh, le fils de son frère Jaʿfar, se sont occupés de son lavage mortuaire. Al-Haçan a dirigé la prière funéraire et le calife bien guidé ʿAliyy a été enterré peu avant l’aube. Certains disent qu’il a été enterré en face de la mosquée Koufa ; d’autres devant le palais des gouverneurs ; d’autres encore ont dit à Najaf. Mais en vérité sa tombe honorée a été dissimulée par crainte des nuisances de la part des kharijites et personne ne sait où elle se trouve.
Ceux qui ont combattu le calife bien guidéʿAliyy Ibnou Abî Tâlib étaient injustes
Al-Hâkim, que Allāh lui fasse miséricorde, a rapporté dans Al-Moustadrak d’après Rifâʿah Ibnou Iyâs AD-Dabbiyy, d’après son père, d’après son grand-père, qu’il a dit :
« Nous étions aux côtés de ʿAliyy le jour de la bataille de Al-Jamal. Il a demandé à ce qu’on fasse venir TalHa’ Ibnou ʿOubaydi l-Lâh en lui proposant de le rencontrer. TalHa’ est venu à lui. ʿAliyy lui a dit:
- Je te conjure par Allāh, n’as-tu pas entendu le Messager de Allāh ṣalla lLâhou ʿalayhi wa sallam dire:
(Man kountou mawlâh fa ʿAliyyôun mawlâh Allāhoumma wâli man wâlâh wa ʿâdi man ʿâdâh)
ce qui signifie: « Celui qui se réclame de moi, qu’il se réclame de ʿAliyy. Ô Allāh, accorde la victoire à celui qui est son partisan et le châtiment à celui qui le prend pour ennemi ».
Alors TalHah a répondu:
- Oui, j’ai entendu ce ḥadīth.
ʿAliyy lui a dit:
- Alors pourquoi me combats-tu ?
TalHah lui a dit:
- J’avais complètement oublié le ḥadīth.
Et TalHah est reparti. »
C’est Marwân Ibnou l-Hakam qui l’a tué alors qu’il quittait le champ de bataille. AbôuʿOumar Ibnou ʿAbdi l-Bar a dit : « Les savants et les personnes dignes de confiance ne divergent pas sur le fait que c’est Marwân qui a bien tué TalHah ».
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.
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