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Ibn Kathir rapporte du salaf que l’istiwa de Allāh est sans comment

Ibn Kathir rapporte du salaf que l’istiwa de Allāh est sans comment et que Dieu existe sans endroit

Sens Figuré dans le ḥadīth et le Qour'ân

Ce ḥadîth très clair nous montre ce qu'on trouve dans d'autres ḥadîth et 'âyah non explicite à savoir le sens figuré, que les gens égarés utilisent à tort pour assimiler Dieu à Ses créatures, pour attribuer à Dieu la forme, la couleur, ou la quantité, donc là, c'est clair ils ne vont pas dire que le ḥadîth veut dire que Dieu est tombé malade, ils ne vont pas dire cela. Et de même, on ne dit pas cela parce que ce n'est pas digne de Dieu, et puis c'est expliqué qu'ici ce qu'il est visé c'est " l'esclave de Dieu qui est tombé malade " mais Dieu attribue mariḍtou au début à Lui-même mais dans le sens de la figure de style de ce qui est omis majâzou ḥadhf c'est-à-dire l'esclave de Dieu est tombé malade.

L’Imam An-Nawawiyy explique le ḥadīth al-Jâriyah (ḥadīth de la femme esclave)

L’Imam An-Nawawiyy confirme que Dieu n'a aucune ressemblance avec les créatures, il est impossible à son sujet la localisation et la direction et que les ḥadîths équivoques ne sont pas interprétés dans un sens qui n'est pas digne de Allāh.

L’Imam Al-Qourtoubi explique le ḥadīth de la femme esclave et le verset « A-amintoum man fi s-samâ' »

L’Imam Al-Qourtoubi confirme que la voie des gens de la vérité est de croire que Allāh n’est ni dans les cieux, ni au-dessus des cieux, ni sur terre. Et il explique que le verset « A-'amintoum man fis-samâ' » [sôurat Al-Moulk], ainsi que le Hadîth de la femme esclave (jâriyah) et les autres textes de cet ordre, ne sont pas à prendre selon le sens apparent, mais qu’ils doivent être interprétés de manière correct.

Al-Fatawa Al-Hindiyyah: attribuer un endroit à Allāh est de la mécréance

Dans Al-Fatawa Al-Hindiyyah, il est dit clairement qu’attribuer à Allāh un endroit est de la mécréance. Et également que celui qui dit « Allāh fi s-sama» et qui vise par cette parole que Allāh est dans un endroit, a également commis de la mécréance.

Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali `Imrân / ‘ayah 7].

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Exégèse de: اللهُ نُورُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْض Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ

Sa parole ta`ālā : Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ [sôurat n-Nôur, ‘âyah 35] signifie que Allāh ta`ālā est Celui Qui guide les gens des cieux et de la terre vers la lumière de la foi , rapporté par Al-Bayhaqiyy de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs, que Allāh les agrée tous deux. C’est-à-dire que Allāh donne la foi aux habitants du ciel qui sont les anges et à qui Il veut parmi les habitants de la terre qui sont les humains et les jinn. Allāh ta`ālā n’est pas (nôur) dans le sens de « lumière ». En effet, c’est Lui Qui a créé la lumière.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.