Ce qui devient interdit à celui qui est en état de grand ḥadath selon l’école de jurisprudence Malikite
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l'élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu'il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-'Amīn, l'Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l'islam la religion de tous les Prophètes du premier 'Ādam au dernier Mouḥammad.
Ce qui devient interdit à la personne qui est en état de grand ḥadath
Selon l’école de jurisprudence malikite, il devient interdit à la personne qui est en état de grand ḥadath suite à un rapport sexuel ou une émission de maniyy ( jounoub) six choses, parmi elles :
- la prière,
- la prosternation de la lecture du qour'ān
- le tawaf, par l’unanimité.
- Il lui également interdit de toucher le Mousḥaf, même avec un bâton, et même s’il s’agit d’un enseignant ou d’un apprenant ainsi que le port du Mous-ḥaf selon l’explication détaillée citée plus haut,
- l’entrée dans la mosquée même si ce n’est pas pour y rester, exception faite pour le voyageur passant, qui se retrouve en état de grand ḥadath et qui ne peut accéder à l’eau qu’en entrant dans la mosquée, il est permis à celui-ci d’y entrer.
- De même lui est interdite la retraite spirituelle dans la mosquée et la récitation du Qour'ān par la langue et non pas le simple fait de se le remémorer par le cœur. Et selon l’imam Malik, il est permis à la personne qui est en état grand ḥadath suite à une émission de maniyy ou un rapport sexuel, de lire quelques versets dans l’intention de protection.
Il devient interdit à la femme qui a les menstrues et à celle qui a les lochies sept choses :
- la prière,
- la prosternation de récitation du qour'ān,
- le tawaf,
- le toucher du Mous-ḥaf et le porter avec soi sauf si c’est pour l’enseigner ou l’apprendre ; et elles ont été différenciées de la personne en état de janabah, car contrairement à elles, celle-ci peut faire la grande ablution ghousl quand elle le désire. Quant à elles, elles doivent impérativement attendre la fin de l’écoulement du sang,
- l’entrée dans la mosquée
- et le jeûne c'est-à-dire pendant l’écoulement du sang des menstrues ou des lochies et toutes les deux doivent rattraper ce qu’elles ont manqué du jeûne de ramadan pour cette raison mais elles ne rattrapent pas les prières.
- Le fait de permettre à l’époux par l’épouse et le maître par la femme esclave d’avoir des rapports sexuels ou de jouir de la zone se trouvant entre le nombril et les genoux même sans passer à l’acte sexuel; à moins que ce soit après l’arrêt des menstrues et l’accomplissement du Ghousl.
Remarque : Le corps de la femme qui a les menstrues ou les lochies ainsi que sa transpiration et ce qui reste de ce qu’elle a bu et mangé sont purs, il en est de même pour le jounoub. Quant à la lecture du Qour'ān, elle n’est pas interdite à la femme ayant les menstrues.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.
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