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Le ta’wīl l’interprétation du Qour’ān et ḥadīth.
Le ta’wīl consiste à interpréter un texte par un autre sens que son sens apparent. Cette interprétation est permise pour les ‘āyah et les ḥadīth dont le sens apparent laisse penser que Allāh aurait une main, un visage ou qu’Il serait assis au-dessus du Trône (`arch) ou qu’Il habiterait dans une direction ou qu’Il aurait une des caractéristiques des créatures. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’en sait l’interprétation que Allāh et ceux qui sont versés dans la science » [soūrat ‘Ali `Imrān / 7].
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La signification du verset 16 de soūrat Al-Moulk : ‘amintoum man fi s-samā’i ‘an yakhsifa bikoumou l-‘arḍ.
Le Moufassir – l’Exégète – Al-Fakhr Ar-Razi dans son Tafsīr – son exégèse -, ainsi que Aboū Ḥayyān Al-‘Andalouciyy dans son livre Al-Baḥrou l-Mouḥīṭ ont dit : « Ce qui est visé par (man fi s-samā’) « qui est au ciel », ce sont les anges. Il n’est pas visé par-là que Allāh habite le ciel ».
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Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 4
Dieu réalise ce qu’Il veut. Allāh fait ce qu’Il veut. Ce dont Il veut de toute éternité l’existence, Il le fait exister par Son acte Qui est exempt de début et conformément à Sa volonté. C’est-à-dire que Sa volonté est exempte de début alors que les choses voulues ont un début. Aussi, Son acte est exempt de début alors que ce qui sujet à Son acte lui a un début. De plus, la volonté de Allāh ne change pas car le changement se produit pour les créatures et c’est le plus grand signe du fait d’avoir un début à son existence.
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Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 6
Allāh a les noms parfaits : les noms qui indiquent la perfection. Il n’y a pas un seul nom qui indique un défaut s’agissant de Allāh. Ainsi Al-Qâdir indique la puissance, Al-`Allâm indique la science, Ar-Raḥmān et Ar-Raḥîm indiquent la confirmation de Sa miséricorde, Al-`Azîz indique la confirmation de Son invincibilité, As-Samî` indique la confirmation de Son ouïe, Al-Wâḥid indique la confirmation de Son unicité, Al-Khâliq indique la confirmation de l’attribut de la création, Al-Baṣîr indique la confirmation de Sa vue, et ainsi tous Ses noms indiquent la perfection.
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Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 8
Tout bienfait de la part de Dieu est une grâce; Ce n’est pas une obligation pour Allāh d’accorder à Ses esclaves des bienfaits. Il accorde les bienfaits par une grâce et une générosité de Sa part. Et s’Il ne leur accordait pas ces bienfaits, Il ne serait pas injuste envers eux, tout comme Il dit soubḥânah ce qui signifie: « Et n’eussent été la grâce et la miséricorde de Allāh, aucun d’entre vous n’aurait été guidé. ». Et tout châtiment de Sa part est une justice. Allāh n’est injuste envers personne. On ne doit pas faire d’objection à Allāh.
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Péchés du Coeur: Douter au sujet de Allāh
Allāh ta`ālā dit ce qui signifie: « Certes les croyants sont ceux qui ont cru en Allāh et en Son Messager et qui n’ont pas douté ». [soūrat Al-Ḥoujourāt / 15]. Ce verset indique que le doute au sujet de Allāh, de Son existence, de Sa puissance, ou de ce qui est du même ordre, fait sortir de l’Islam, et que la foi n’est réalisée qu’en étant catégorique alors que l’hésitation contredit le fait d’être catégorique.
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Interdiction de Manquer de considération envers le Qour’ân ou la science de la religion
Parmi les péchés du corps, il y a le fait de manquer de considération envers le Mouṣ-ḥaf [le livre Qour’ân] c’est-à-dire faire quelque chose qui montre qu’on ne le glorifie pas. Il en est de même envers une science légale comme les livres de jurisprudence, de ḥadīth, de tafsîr et de même envers une simple feuille sur laquelle il y a du Qour’ân ou une science de la Loi, comme en le prenant pour oreiller sans excuse valable.
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Exégèse de soūrat Al-Moulk ’āyah 16 à 20
’a’amintoum m-man fi s-samā’i ’an yakhsifa bikoum l-’arḍa fa’idhā hiya tamoūr c’est-à-dire ne craignez-vous pas que celui qui est au ciel c’est-à-dire l’ange chargé du châtiment, qui est Jibrīl, ne vous enfonce dans la terre, c’est-à-dire qu’elle va vers le bas comme a subit cela qârôun à l’époque du prophète Moūçā Moise, la terre s’est fissurée et l’a englouti, et comme Jibrīl a aussi fait cela avec le peuple de Loūṭ. fa’idhā hiya tamoūr c’est-à-dire qu’elle est en mouvement avec les gens sur elle.
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Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites
Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali `Imrân / ‘ayah 7].
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Les Versets Explicites
La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».
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Les versets non explicites
Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.
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