le jour du jugement. Apprendre l'Islam pour les convertis et les débutants gratuitement. Informations religion musulmane. Site Musulman Sunnite. Islam.ms

Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 8

Tout bienfait de la part de Dieu est une grâce; Ce n’est pas une obligation pour Allāh d’accorder à Ses esclaves des bienfaits. Il accorde les bienfaits par une grâce et une générosité de Sa part. Et s’Il ne leur accordait pas ces bienfaits, Il ne serait pas injuste envers eux, tout comme Il dit soubḥânah ce qui signifie: « Et n’eussent été la grâce et la miséricorde de Allāh, aucun d’entre vous n’aurait été guidé. ». Et tout châtiment de Sa part est une justice. Allāh n’est injuste envers personne. On ne doit pas faire d’objection à Allāh.

Péchés du Coeur: Douter au sujet de Allāh

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie: « Certes les croyants sont ceux qui ont cru en Allāh et en Son Messager et qui n’ont pas douté ». [soūrat Al-Ḥoujourāt / 15]. Ce verset indique que le doute au sujet de Allāh, de Son existence, de Sa puissance, ou de ce qui est du même ordre, fait sortir de l’Islam, et que la foi n’est réalisée qu’en étant catégorique alors que l’hésitation contredit le fait d’être catégorique.

Péchés de l’Oreille: Écouter les propos des gens qui ne veulent pas

Parmi les péchés des oreilles, il y a écouter les propos de gens qui n’aiment pas à ce qu’on les entende, lorsque l’on sait qu’ils n’aiment pas cela et ceci fait parti des grands péchés. Ceci en raison de ce qui a été confirmé que le Prophète a dit ce qui signifie : « Celui qui écoute les propos des gens alors qu’ils n’aiment pas qu’on les écoute, il lui sera déversé du plomb fondu dans les oreilles au jour du jugement » [rapporté par Al-Boukhāriyy].

Interdiction de priver le travailleur de son salaire en Islam

Parmi les péchés des mains qui est un grand péché, il y a priver le travailleur de son salaire. Il a été validé le ḥadīth qoudsiyy ce qui signifie: « Trois méritent un châtiment au jour du jugement: un homme qui a donné son engagement par Moi puis qui a trahi, un homme qui a vendu un homme libre puis en a consommé la contre-valeur et un homme qui a fait travailler un travailleur et a obtenu ce qu’il voulait de lui mais ne lui a pas donné son salaire » [rapporté par Al-Boukhâriyy].

Péchés des Pieds: Se pavaner en marchant

Parmi les péchés du pied et qui est grand péché, il y a se pavaner en marchant, c’est-à-dire de marcher avec une démarche d’orgueil et de fierté.

Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali `Imrân / ‘ayah 7].

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.

Explication sur al-’istiḥāḍah (sang de maladie autre que les menstrues et lochies) Partie 2

Lorsque la femme voit un écoulement de sang, même pendant la grossesse mais pas lorsqu’elle a les douleurs précédant l’accouchement, pendant une période de menstrues. Commentaire: C’est-à-dire que lorsque la fille voit un écoulement de sang, même si elle est enceinte, dans le temps où elle peut avoir les menstrues c’est-à-dire à un âge auquel on considère que le sang qu’elle a est un sang de menstrues à savoir neuf ans lunaires (lunaire veut dire du croissant lunaire au croissant lunaire car le mois lunaire commence à partir du croissant jusqu’au croissant et l’année dure douze mois lunaires). Lorsque la fille atteint la puberté et qu’elle voit du sang durant vingt-quatre heures, même en discontinu sur une période de quinze jours, ce sang-là est du sang de menstrues. En revanche, ce que voient les femmes lors de l’accouchement n’est pas des menstrues ni des lochies. L’accouchement signifie lorsqu’elle a les douleurs qui précèdent la sortie de l’enfant, lorsque l’enfant s’apprête à sortir.

Explication sur al-’istiḥāḍah (sang de maladie autre que les menstrues et lochies) Partie 3

La période durant laquelle le sang était faible est une istiḥāḍah et la période durant laquelle le sang était fort est une période de menstrues. Commentaire: Le sang faible est une période d’istiḥāḍah et le sang fort est une période de menstrues. Toutefois il est une condition que le fort ne dure pas moins que vingt-quatre heures et que le faible ne dure pas moins que quinze jours. Ceci est la condition pour qu’elle soit moubtada’ah moumayyizah. Dans ce cas nous disons que le noir qui n’a pas duré moins qu’un jour et une nuit sans dépasser quinze jours est un sang de menstrues et que ce qui vient après, qui est rouge, nous disons que c’est une istiḥāḍah.

Explication sur al-’istiḥāḍah (sang de maladie autre que les menstrues et lochies) Partie 4

La femme peut être moutaḥayyirah – dans l’embarras –. Commentaire: Les quatre catégories sont ainsi terminées : celle qui a les menstrues pour la première fois qui est capable de distinguer : moubtada’ah moumayyizah, celle qui a les menstrues pour la première fois qui n’est pas capable de distinguer : moubtada’ah ghayrou moumayyizah, celle qui est habituée à avoir les menstrues et qui est capable de distinguer : mou`tâdah moumayyizah et celle qui est habituée à avoir des menstrues mais qui n’est pas capable de distinguer : mou`tâdah ghayrou moumayyizah. Ce sont là quatre catégories, il en reste trois. Concernant la femme qui est moustahadah, il reste trois cas. Maintenant il parle de la moutaḥayyirah, celle qui est dans l’embarras, il s’agit de la cinquième des sortes de moustahadah.