Al Qour’ân. Apprendre l'Islam pour les convertis et les débutants gratuitement. Informations religion musulmane. Site Musulman Sunnite. Islam.ms

Péchés du Ventre: Utiliser les biens dédiés en contradiction avec le donateur

Parmi les péchés du ventre il y a utiliser les biens dédiés – waqf – en contradiction avec les conditions du donateur ; comme si quelqu’un a donné une maison pour les pauvres, il n’est pas permis aux riches d’y habiter ; si quelqu’un a donné une maison pour ceux qui apprennent le ḥadīth il n’est pas permis à autre qu’eux d’y habiter.

Interdiction du rapport sexuel en période de menstrues

Parmi les péchés du sexe et qui est un grand péché, il y a aussi le rapport sexuel pendant la période des menstrues ou des lochies que cela soit avec contact direct ou sans contact direct ou bien après l’arrêt de l’écoulement du sang des menstrues ou des lochies mais avant que la femme n’ait fait le ghousl ou bien après qu’elle a fait un ghousl mais sans l’intention rituelle comme si elle n’a pas mis l’intention de faire la grande ablution obligatoire mais elle eut juste l’intention de se nettoyer ou encore si l’une des conditions du ghousl fait défaut.

Interdiction diriger les pieds vers le livre du Qour’ân ou de religion

Parmi les péchés du pied, il y a diriger les pieds vers un livre du Qour’ân s’il n’est pas placé plus haut sur quelque chose, car il y a en cela un manque de considération à son égard ; mais s’il est placé plus haut ce n’est pas interdit et de même s’il est loin comme à une distance d’environ trente mètre. De même il est interdit d’écrire le Qour’ân avec des substances impures ou de le toucher avec quelque chose de impure, que ce soit sec ou humide, mais non excusée.

Interdiction de Dépenser l’argent dans le péché

Parmi les péchés du corps qui est un grand péché, il y a dépenser de l’argent dans l’une des désobéissances à Allāh Taʿâlâ que ce soit un grand péché ou un petit péché; ainsi dépenser de l’argent dans un petit péché est un grand péché.

Interdiction de Manquer de considération envers le Qour’ân ou la science de la religion

Parmi les péchés du corps, il y a le fait de manquer de considération envers le Mouṣ-ḥaf [le livre Qour’ân] c’est-à-dire faire quelque chose qui montre qu’on ne le glorifie pas. Il en est de même envers une science légale comme les livres de jurisprudence, de ḥadīth, de tafsîr et de même envers une simple feuille sur laquelle il y a du Qour’ân ou une science de la Loi, comme en le prenant pour oreiller sans excuse valable.

La Croyance en l’Éternité du Paradis et de l’Enfer

Il est un devoir de croire que les gens du paradis demeureront éternellement au paradis et que les gens de l’enfer demeureront éternellement en enfer. Il n’y aura pas de mort après cela. Dans le Qour’ân il est cité que le non-croyant souhaitera être transformé en terre ceci quand il voit les animaux être transformés en terre, ainsi le non-croyant dans l’au-delà souhaitera ne plus exister pour ne pas sentir la douleur insupportable sans fin. Ainsi la mécréance est le plus grand péché et fait tomber dans le pire état.

Exégèse de soūrat Al-Moulk ’āyah 16 à 20

’a’amintoum m-man fi s-samā’i ’an yakhsifa bikoum l-’arḍa fa’idhā hiya tamoūr c’est-à-dire ne craignez-vous pas que celui qui est au ciel c’est-à-dire l’ange chargé du châtiment, qui est Jibrīl, ne vous enfonce dans la terre, c’est-à-dire qu’elle va vers le bas comme a subit cela qârôun à l’époque du prophète Moūçā Moise, la terre s’est fissurée et l’a englouti, et comme Jibrīl a aussi fait cela avec le peuple de Loūṭ. fa’idhā hiya tamoūr c’est-à-dire qu’elle est en mouvement avec les gens sur elle.

Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites

Allāh taʿālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali ʿImrân / ‘ayah 7].

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh taʿālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou ʿalayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Explication du mot istawā dans la langue arabe

Dans la langue arabe, le terme « istawā » peut admettre quinze sens différents. Le mot istawā peut s’interprèter dans le sens de la domination (al-qahr). Dans la langue arabe, on dit (istawā foulânoun ʿala l-mamâlik) ce qui signifie : « Untel a dominé les royaumes » . Le poète a également dit (qadi stawâ bichroun ʿala l-ʿIrâqi ; min ghayri sayfin wa damin mouhrâq) ce qui signifie : « Certes, Bichr a dominé l’Irak sans utiliser d’épée et sans faire couler de sang ».